Yes we can être con...ou pas!

Ce jour paraît sur le site du monde.fr un article sur la découverte d'un énième bébé congelé. Je ne nie pas la nécessité de relater de tels faits. Toutefois, je trouve de très très très mauvais goût la publication de la photographie du dit bébé cette fois-ci décongelé.

Ce que je considère comme étant une bévue pose la question suivante : jusqu'où peuvent aller les média afin de rendre leurs articles attrayants?

Cette publication pose également la question du droit à l'image. Il ne s'agit pas pour le cas présent des droits de l'enfant mais surtout de ceux de ses proches et notamment du père. 

Mesdames, Messieurs les journalistes en tant que membre du patriciat vous êtes priés d'être irréprochables et décents, il en va, j'en suis convaincu, de la crédibilité de votre démarche.

A bon entendeur.......

Au pays de l'or noir l'élite dirigeante sent le vent tourner. Les instances  du Qatar investissent depuis quelques années déjà leur pétro- dollars dans le domaine sportif.

Lauréat du concours qui organise le mondial de football le Quatar investit maintenant ses deniers au PSG ainsi que dans les droits de diffusion du football .

A l'heure ou les slogans de campagne scandent le fameux "achetez français", les politiques candidats ou pas d'extrême droite ou pas devraient "parler vrai" et dire "la vérité ", la mondialisation est LA réalité économique de notre monde.

Alors dans un pays ou les gouvernements troquent honneur et dignité contre  l'argent d'un pays aux valeurs contraires aux droits de l'Homme ne serait-il pas convenable d'arrêter la démagogie et d'enfin dire aux français que l'argent du sport et plus largement la gouvernance financière internationale est la seule issue envisagée par nos dirigeants pour sortir de la crise.                                                                            

J'ai souvent pensé, durant ma scolarité, qu'arrivé à l'âge adulte -une fois une situation acquise- l'humain était dispensé d'évaluation.

Mais non, le capitalisme qui de modèle économique s'érige en religion, a inventé le bulletin scolaire des États, je vous le donne en mille: Les agences de notation!

Ces organisations nébuleuses s'apparentent aux conseils de classes des États.  Aréopages devant lesquels les pays industrialisés s'effeuillent et courbent l'échine afin d'obtenir une bonne note, elles sont le spectre de nos professeurs d'antant détenant le pouvoir magique : la note!

Nous observonsl e vieux continent berceau de la démocratie, du capitalisme, des droits de l'homme et autres compétences à mettre sur un C.V mondial de qualité  réduit au statut d'écolier en culotte courte agitant bras et jambes dans l'espoir de créer un écran de fumée sur sa situation économique.

Alors soyons claire, comme tout système à la pédagogie douteuse le capitalisme a créé ses cancres mais il est temps de tirer la sonnette d'alarme quand même les bons élèves, ceux qui ont toujours obtenus de bonnes notes, se voient cloués au pilori, punis comme de fieffés chenapans!

C'est pourquoi, à la veille du conseil de classe de fin d'année de la France, je souhaitais adresser un mot aux professeurs d'économie en particulier : On a rien compris à la leçon, vous pouvez mieux faire!